La Belgique est indemne de fièvre aphteuse depuis les années 1970. Jusqu’au début des années 1990, la fièvre aphteuse était contrôlée préventivement par la vaccination dans notre pays et ailleurs dans l’Union européenne. Toutefois, depuis 1991, cette vaccination préventive n’est plus autorisée.
Le vendredi 10 janvier 2025, une infection par le virus de la fièvre aphteuse a été confirmée chez trois buffles d’eau dans le Land de Brandebourg en Allemagne. Par mesure de précaution, tous les animaux de l’exploitation touchée ont été abattus. Les autorités locales ont immédiatement pris des mesures strictes de contrôle et de protection pour empêcher la propagation du virus. L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) a déclaré qu’il n’y avait actuellement aucune preuve que la fièvre aphteuse s’était propagée en Belgique.
La fièvre aphteuse est une maladie virale très contagieuse et grave à déclaration obligatoire qui touche les animaux biongulés tels que les bovins, les porcins, les ovins, les caprins et les cervidés. Il n’existe pas de traitement pour cette maladie, d’où la nécessité d’une prévention et d’une action rapide pour empêcher sa propagation. Outre les animaux biongulés, on pense que les rats sont également sensibles au virus. Bien que les rats eux-mêmes ne présentent pas de symptômes de la fièvre aphteuse, ils peuvent excréter le virus dans leurs fèces pendant une longue période. Ils jouent donc un rôle dans la propagation de la maladie.
La fièvre aphteuse n’est pas dangereuse pour l’homme. Ce n’est qu’exceptionnellement que des personnes sont infectées par la fièvre aphteuse. Cela ne peut se produire que par contact direct avec du bétail infecté, en buvant du lait contaminé non pasteurisé ou en mangeant de la viande crue contaminée.
Bien que les personnes ne tombent pas gravement malades à cause de la fièvre aphteuse, elles peuvent être temporairement porteuses du virus. Ils peuvent donc transmettre le virus à d’autres animaux pendant plusieurs jours, par exemple par l’intermédiaire de leurs vêtements, de leurs chaussures ou de leurs mains. Il est donc important de prendre des précautions lorsque l’on entre en contact avec du bétail infecté, en particulier dans les zones agricoles.
La fièvre aphteuse ne présente aucun danger pour les autres espèces animales, telles que les chevaux, les chiens, les chats et les volailles.
Le virus de la fièvre aphteuse peut se propager très rapidement. Il se transmet à la fois par contact direct entre animaux et par des voies indirectes, telles que le contact animal-homme-animal, les produits animaux contaminés, les objets (tels que les outils ou les vêtements) et les moyens de transport.
Le virus peut rester infectieux en dehors de l’organisme pendant une longue période. Par exemple, il peut survivre jusqu’à un mois sur la fourrure des animaux et jusqu’à trois mois sur des vêtements contaminés. En outre, le virus de la fièvre aphteuse a une capacité remarquable à survivre (pendant une longue période) dans l’air à une humidité relative de 60 % ou plus. Le virus peut ainsi se propager par le vent sur des distances considérables, jusqu’à 50 kilomètres ou plus.
La période d’incubation de la fièvre aphteuse varie de deux à 14 jours. Pendant cette période, le virus peut déjà se propager activement. L’une des principales caractéristiques du virus de la fièvre aphteuse est son excrétion précoce : le virus commence souvent à se propager avant que les premiers symptômes ne soient visibles chez les animaux infectés. Cela permet à un foyer de se propager rapidement sans être remarqué.
Le type d’animal joue également un rôle dans la propagation. Les porcs, par exemple, produisent beaucoup plus de particules virales en suspension dans l’air que les ovins ou les bovins, ce qui contribue à augmenter le risque de propagation par cette espèce animale.
La fièvre aphteuse débute par de la fièvre, puis des cloques apparaissent à différents endroits. Ces cloques apparaissent
Les animaux atteints donnent l’impression d’être malades et ont moins d’appétit. Chez les bovins, l’infection entraîne une forte baisse de la production de lait, et ces animaux commencent souvent à baver visiblement. Bien que les animaux de tous âges soient sensibles à la fièvre aphteuse, l’évolution de la maladie est généralement plus grave chez les jeunes animaux. Chez ces jeunes animaux, le taux de mortalité peut atteindre 100 %. Chez les animaux adultes, la maladie entraîne rarement la mort, mais ils peuvent être affaiblis pendant de longues périodes.
Il n’existe pas de médicaments contre les virus. L’arme la plus importante contre les infections est le système immunitaire de l’animal. L’immunité est la première ligne de défense contre les agents pathogènes et joue un rôle crucial dans la santé des animaux de production.
Maintenir les animaux de production en bonne santé et exempts de maladies reste un défi majeur. Les conditions intensives dans lesquelles vivent ces animaux peuvent mettre leur résistance à rude épreuve.
Il est donc essentiel de soutenir de manière optimale le système immunitaire des animaux de production, en particulier pendant les périodes de stress accru ou de risque de maladie. Un système immunitaire fort aide non seulement les animaux à mieux faire face aux défis extérieurs, mais contribue également à leur santé générale et à leur productivité.
Les micronutriments, tels que les vitamines et les minéraux, jouent un rôle essentiel dans le renforcement de l’immunité. Ils garantissent que l’organisme de l’animal dispose d’une résistance suffisante contre les influences néfastes. En outre, les extraits de plantes et les herbes fournissent un soutien naturel à la fonction immunitaire. La combinaison de ces éléments peut améliorer considérablement la résistance et la résilience des animaux, en particulier pendant les périodes de stress ou lorsque la santé est mise à l’épreuve.
Pour soutenir efficacement le système immunitaire des animaux, Herbavita propose une gamme de compléments spécifiques qui répondent aux besoins des différentes espèces animales. Ces produits sont conçus pour optimiser la fonction immunitaire et aider les animaux à mieux faire face aux conditions difficiles :
L’administration de ces compléments à des moments stratégiques, comme lors d’une vaccination (d’urgence) ou dans d’autres conditions de stress, peut améliorer de manière significative la résistance des animaux. Non seulement cela les rend plus résistants aux défis extérieurs, mais cela contribue également à l’efficacité globale des vaccinations et d’autres mesures sanitaires préventives.
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